1La Tadrart Le tassili N'Ajjer se prolonge à l'est par un autre plateau qui s'étend sur 300 km entre la Libye et l'Algérie. Sa partie septentrionale en Libye porte le nom d'Akakus. Son prolongement au sud, en Algérie porte le nom de tadrart méridionale.
2Tadrart La Tadrart est une contrée magique, une perfection de la nature.
3Erosion C' est un véritable labyrinthe auquel l'érosion a donné de somptueuses formes.
4Tadrart rouge Ces reliefs érodées sont en outre envahis et enrobés par les coulées des dunes des ergs Ouan kassa et Ti-n-Merzouga, aux couleurs variant du rouge au jaune en passant par le blanc.
5Perfection des courbes .... Les dunes de la Tadrart figurent parmi les plus hautes d'Algérie. La grande dune de Ti-n-Merzouga dépasse les 300 mètres.
6Graphisme.
7Ombre et limière
8Tadrart Certainement la plus belle région du Tassili mais aujourd'hui la plus aride. Dès le début des années 1900, on décrit la Tadrat comme une région pratiquement abandonnée par ses habitants, les touaregs Ajjer Imeqqarghassen.
9Art rupestre La Tadrart fut particulièrement fréquentée à toutes les époques du Néolithique. Ses nombreux oueds étaient appréciés des pasteurs qui ont laissés de nombreuses traces de leur passage. L' art rupestre se localise essentiellement au niveau de l' ouverture de l' oued In Djaren et à l' entrée de ses principaux affluents qui étaient au Néolithique les principaux axes de circulation mais aussi les principaux lieux de pâturage des troupeaux.
10In Djaren La Tadrart est surtout connue pour ces gravures, mais elle abrite aussi de superbes peintures. Ici le fameuse girafe couchée de l'oued In Djaren.
11In djaren Cette girafe est peinte dans le style d'Iheren Tahilahi. Ce style est surtout caractérisé une technique, le dessin au trait.
12Oued Tilafazo. Palanquin et selle de chameau pour femmes à côté d'un motif circulaire.
13Tisseteka. Fresque peinte sur le plafond d'un abri représentant un ensemble de bovinés avec des cornes en forme de Lyre ou bien pendantes. La robe d'une bête au centre est rendue par des pointillés. Largeur du panneau : environ 0,75 m.
14Wa-n Adjane. Personnages en aplat blanc avec des têtes trilobées. Celui du centre tient un baton et semble menacer le personnage de gauche. Celui de droite est remarquable par l'appendice qui pend entre ses jambes. Largeur du tableau: environ 0,45 m. Ces peintures sont a mettre au compte de l'école du "guerrier libyen".
15Oued Bohediane La danse aux bâtons.
16Oued Bohediane
17Grande arche de la Tadrart L'érosion a façonné des formes remarquables comme cette grand arche.
18Les arches de Oued Bohediane
19Akenassi Ou bien comme le fameux hérisson : "Akenassi".
20Ti-n-Merzouga Structure à l'entrée du cirque de Ti-n-Merzouga.
21Wa-n-Zawaten Les fameuses gravures. La plus belle vache de la Tadrart
22Wa-n- Zawaten Détail. Cette gravure présente la particularité d'être gravée avec un "double contour", ce qui caractérise "l'école du Messak". Cet attribut technico-stylistique se définit comme l'utilisation d'un tracé double. Cette technique distingue les graveurs de la région du Messak en Libye. Il est très rare de trouver ce type de gravures ailleurs.
23Oued Oualagen Gravures de l'époque du chameau : .
24Oued Oualagen. Autres gravures de l'oued Oualagen.
25Moul N’Aga
26Moul N’Aga Après le coucher du soleil, le territoire devient celui des "Djenouns", les "Kel Essuf, génies du vide et de la solitude.
27Dunes En Tadrart, les reliefs déjà originaux, sont envahis et enrobés par les coulées envahissantes des dunes.
28Moul N’Aga Les dunes de Moul n'Naga.
29Quand l'ombre et la lumière ......
30Bivouac.
31Moul N’Aga Peintures blanches
32Erosion.
33Wa-n-Zawaten. Une belle vache.
34In Djaren Sur un grand rocher pyramidal, une fresque gravée montrant huit éléphants. Le dernier est en train de déféquer.
35In Djaren Détail du dernier éléphant en train de déféquer. On remarque néanmoins que l' éléphant semble occuper une place à part dans ces gravures. Il est aussi intéressant de constater que dans les traditions orales actuelles un géant mythique est mis en relation avec l' éléphant. Il s' agit d'Amerolqis à qui est attribué l' invention des principaux traits de la société touarègue (chants, tifinagh et langue tamahaq).
36Wa-n-Ekli Frise représentant des boeufs domestiques.
37In Djaren Gravures de poissons dans l'oued. Peut être des silures.
38In Djaren Vue de profil et vue aérienne. taille du grand poisson 0,5 m.
39Ti-n-Abedine. Un homme portant un pot suit trois girafes. Ils commencent � s'ensabler. Hauteur du cornillon de la plus grande girafe au sable, environ 1,70 m.
40In Djaren Un homme à tête trilobée et armé d' une lance tient une girafe en longe. Cette représentation pose le problème d' une éventuelle domestication de cet animal . Des inscriptions de différentes patines et époques (dont une en arabe) sont associées. Le personnages tête trilobée est superposé à une gravure plus ancienne d' éléphant.
41Wa-n-Ekli Un boeuf se lèche la patte. Du sabot à la naissance de la queue, environ 0,70 m.
42Wa-n-Ekli Détail
43Wa-n-Jean-Claude Grotte du nom d'un touriste qui y est resté 8 jours en panne. Une chasse au lion. Un cavalier armé d'une lance et d'un bouclier semble poursuivre un lion.
44Wa-n-Jean-Claude Au début du XX eme siècle Les Touarèg du sud chassaient le lion à l'aide d'une lance métallique et que cette chasse se pratiquait à cheval dans l'Aïr et l'Adrar.
45Wa-n-Jean-Claude Inscriptions alphabétiques tifinagh liées à la chasse au lion.
46Wa-n-Ekli Un autre lion avec le même graphisme
47Wa-n- Zawaten Secteur de la grotte de Jean Claude. Une belle gazelle.
48Djenoun
49Rose de Jéricho L'oued In Djaren est réputé pour ses champs d'Akaraba plus connus sous le nom de "rose de Jéricho". L'Akaraba a la particularité de se replier en boule par temps sec et de s'étaler en étoile sur le sol dès que la pluie est suffisante.
50Tombeau De nombreux monuments en pierre sèches attestent de l'occupation de la Tadrart. Ici un monument "à antennes en V". On regroupe sous ce terme des structures que l' on peut décrire comme des plate-formes circulaires bordées par deux bras à cotés parallèles formant une sorte de "V".